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    TUBES AUTOMNE PNG...POUR VOS CREATIONS...CAROLINE

    Promenade au bois…

    C’est un beau jour, le premier du mois d’octobre. Aliette décide bien sûr, de faire un tour dans la forêt d’automne. Elle prend son petit panier d’osier, met un gilet de laine et une écharpe chaude. Elle s’en va à pas rapides vers le bois doré.

    Quel enchantement les feuilles des arbres sont rouges et jaunes. Elles tombent sur le en un beau tapis craquant sous les pas… c’est drôle. Cela fait « crac, crac ».

    Devant elle, à quelques pas sort de son terrier un lapin gris. Il a de longues oreilles et il traverse le sentier à toute allure. La fillette est médusée. Elle voit subitement un écureuil qui descend de son chêne. Il voudrait, semble-t-il, jouer à cache-cache avec elle. Malheureusement il disparait par magie quand elle s’approche de lui.

    Des champignons surgissent un peu partout : à droite, à gauche. Ils ne sont pas tous comestibles. Ils sont pourtant bien jolis : pointus, ronds, gros ; minces, rouges, jaunes, verts, marrons. Que de richesses dans cette forêt automnale ! Aliette enchantée écoute le merle siffler une mélodie.

    Avec l’automne et le vent

    Promenons-nous gaiement

    Dans ce bois charmant…

     Hebergeur d'image

    Le vent d’automne et l’oiseau…

    Le vent d’automne rageur fait pleurer le ciel et effeuille les arbres. Attention oiselet, cramponne-toi bien à la branche car le vent d’automne va arracher tes plumes et te jeter à terre!

    -moi l’oiseau, je ne crains plus rien de monsieur le vent : j’ai collé toutes les plumes. Si les arbres avaient ma sagesse, ils conserveraient leur beau feuillage, et nous pourrions faire un pied de nez au vent !…

       

    Les feuilles mortes…

    Toute la famille se mobilise : maman et les enfants ratissent avec entrain les feuilles mortes qui jonchent la pelouse. Papa les ramasse en petit tas qu’il transporte avec la brouette au fond du jardin, où s’élève maintenant un énorme monticule. Tous attendent avec impatience la tombée de la nuit.

    Au crépuscule, papa jette une allumette sur les feuilles desséchées qui s’embrasent avec violence. La flamme pétillante monte dans le ciel noir. Elle illumine les visages réjouis, réchauffe les mains engourdies par la fraîcheur de cette soirée d’automne. Un vrai feu d’artifice! « faisons la ronde! » suggère maman. Aussitôt , les mains se cherchent, se joignent ; les pieds marquent la cadence au son des « la la la ». Peu à peu, le feu faiblit, laisse la place à un rougeoiement qui meurt rapidement. Tout est fini, il faut aller dormir, les yeux pleins d’étincelles.

    Octobre…

    Les feuilles meurent,

    Les arbres pleurent,

    L’eau des rigoles

    Dégringole.

    Des nuages bas,

    Dessus les toits,

    Le vent froid,

    Octobre est là…

     

    Hebergeur d'image 

    Couleurs et féerie…

    Les feuilles, ce matin,

    Valsaient gracieusement

    Sous le vent glacé.

    Puis tristement,

    Comme des larmes dorées,

    Sont tombées dans le jardin

    Y allumant un grand incendie

    De couleurs et de féerie…

      GIFS AUTOMNE     TUBES AUTOMNE PNG...ECLATEZ VOUS MES PTITS ANGES

    Une grappe de raisin…

    Une année , au cours des vendanges, se produisit un fait curieux! Une grappe de raisin se mit à grossir à tel point que ses grains furent aussi gros que les ballons ronds.

    Entre ces grains vinrent habiter des oiseaux de toutes les couleurs et de toutes les espèces, puis des lézards, des papillons, des rats des champs. Ce fut là une curieuse demeure car, au lieu de se dessécher, les grains formèrent une carapace solide quii résista au froid de l’hiver, à la pluie, au vent et à la neige.

    Les petits habitants des lieux rendirent cette habitation si agréable que tous les oiseaux gelés de l’hiver, les rats des champs affamés, les petits écureuils vinrent y trouver refuge.

    Puis autour de cette immense grappe des haies d’épines se dressèrent et firent de ce petit monde à part un royaume étrange où quelques animaux vécurent une existence très paisible.

    Ainsi, jamais aucun homme ni aucune bête malfaisante ne purent pénétrer dans cette grappe immense et magnifique qui faisait le bonheur de gentils animaux des bois…

    TUBES AUTOMNE PNG...POUR VOS CREATIONS....CAROLINE TUBES AUTOMNE PNG...BONNE JOURNEE A VOUS


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  • Dans une contrée lointaine, règne un puissant empereur.

    Sa fille est d'une très grande beauté.
    Tous les pays alentour célèbrent ses grâces.
    Mais de nombreux admirateurs parlent aussi
    De sa vanité et de son orgueil incommensurables.
    Elle ne consent à porter que les étoffes les plus fines,
    Ornés des bijoux les plus rares et des perles les plus précieuses.
    Les joailliers du monde entier apportent à ses pieds leurs plus beaux joyaux
    Et les pêcheurs plongent dans les insondables profondeurs de la mer
    Pour recueillir les perles les plus grosses et les plus pures.
    Mais la princesse n'en fait aucun cas.
    Elle envie la beauté des fleurs
    Et souffre de ne pouvoir s'égaler à l'éclat des étoiles.

     

    Une nuit, ne pouvant trouver le sommeil,
    Elle se lève et se retrouve pieds nus dans les jardins de l'empereur.
    A ce moment, le soleil apparaît au-dessus de l'horizon
    Et ses rayons viennent illuminer les gouttes de rosées,
    Qui décorent les herbes, les feuilles et les fleurs.
    Les oiseaux ont interrompu leur chant sous l'effet de ce ravissement.
    " Quelle merveille ! " soupire la princesse.
    Elle se précipite vers son père
    Et lui adresse une ardente prière :
    " Mon père, il me faut un diadème de rosée, sinon j'en mourrai. "
    Le vieil homme ne sait pas résister aux caprices de sa fille.

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    Il fait venir tous les joailliers du monde entier
    Et leur enjoint d'exécuter, pour le lendemain, sous peine de mort,
    Le diadème de rosée, que désire la princesse.
    Les malheureux quittent le palais,
    Plongés dans le plus profond désespoir.
    Ils prennent congé des êtres qu'ils chérissent
    Et se préparent à mourir.
    Il n'est pas au pouvoir des mortels de fabriquer un bijou de cette sorte.
    Quand le jour se lève, les artisans désespérés entrent au palais.
    " Apportez-vous le diadème de rosée ? " gronde l'empereur.
    " Grâce, Majesté, crient les infortunés !
    Nos mains ne peuvent fabriquer ce joyau. "

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    La princesse entre en fureur
    Et l'empereur est sur le point de livrer les joailliers au bourreau.
    A ce moment, on remarque, dans l'encoignure de la porte, un vieillard inconnu.
    Il dit d'une voix chevrotante :
    " Glorieux empereur, je satisferai les désirs de ta fille.
    Qu'elle recueille elle-même les gouttes de rosée les plus grosses et les plus brillantes
    Et je lui confectionnerai le joyau dont elle rêve. "
    Plein d'espoir, la princesse se précipite dans le jardin
    Pour recueillir les plus grosses et les plus brillantes gouttes de la rosée matinale.
    Dès qu'elle les touche, toutes disparaissent dans sa main.
    L'orgueilleuse jeune fille parcourt le jardin en tous sens,
    Se penche sur chaque feuille et sur chaque brin d'herbe,
    S'efforce de recueillir les précieuses gouttelettes.
    Mais ses mains restent vides.
    " Hâte-toi, dit le vieillard,
    Que je puisse me mettre à l'ouvrage.
    Si tu m'apportes une pleine poignée de gouttes de rosée,
    Je t'en ferai un diadème plus beau que celui que porte la reine des cieux.
    - Je ne peux pas, bon vieillard, recueillir les gouttes de rosée.
    Dès que j'y porte la main, elles disparaissent, gémit la princesse. "
    Le sourire du vieillard s'efface de son visage et il reprend, d'un ton sévère :
    " Retourne au palais et dis à ton père
    De te faire couper la tête en même temps que celle des joailliers.
    Tu n'as pas réussi à accomplir
    Ce que tu exigeais des autres, sous peine de mort. "
    La princesse se met à rougir
    Et le vieillard se confond avec les rayons du soleil.
    " Je ne veux plus de diadème de rosée ! s'écrie la princesse.
    J'étais une malheureuse sotte ! "
    Alors le vieillard se reprend à sourire.
    Il caresse les cheveux de la jeune fille et disparaît pour de bon.

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    Et l'intraitable princesse ?
    Elle n'est plus orgueilleuse.
    Sa vanité s'est dissipée avec la rosée du matin.

    (Le diadème de Rosée) 4306402dd7d6eda4e165ddba88080b75.gif.


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  •   tube ecolier

    LE CARTABLE D'ANNABELLE...

    Le cartable d'Annabelle
    Aime les livres.
    Il avale en cachette
    Tous ceux de la bibliothèque.

    Le cartable d'Annabelle
    Se régale de fables,
    D'albums colorés,
    De romans policiers.

    Il connait le nom des fleurs,
    Des villes et des étoiles.
    Il n'est jamais seul,
    Il a beaucoup d'amis,
    Les livres en sont remplis.

    (Hélène BENAIT)

    séparateur

    MON CARTABLE...

     Mon cartable a mille odeurs,
    mon cartable sent la pomme,
    le livre, l'encre, la gomme
    et les crayons de couleurs.

    Mon cartable sent l'orange,
    le bison et le nougat,
    il sent tout ce que l'on mange
    Et ce qu'on ne mange pas.

    La figue et la mandarine,
    le papier d'argent ou d'or,
    et la coquille marine,
    les bateaux sortant du port.

    Les cow-boys et les noisettes,
    La craie et le caramel,
    les confettis de la fête,
    les billes remplies de ciel.

    Les longs cheveux de ma mère
    et les joues de mon papa,
    les matins dans la lumière,
    la rose et le chocolat.

    Pierre GAMARRA (1919 - 2009)

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    CRAYONS DE COULEUR...

     Le vert pour les pommes et les prairies,
    Le jaune pour le soleil et les canaris,
    Le rouge pour les fraises et le feu,
    Le noir pour la nuit et les corbeaux
    Le gris pour les ânes et les nuages,
    Le bleu pour la mer et le ciel
    Et toutes les couleurs pour colorier
    Le monde.

    (Chantal COULIOU)

     

    ecolesTubes ecolier

    LES LETTRES ÉCOLIÈRES...

    Il y a A, B, C, D et le petit E
    Qui ouvrent grand leurs yeux,

    F, G, H, et I
    Restent bien assis,

    J, K, L, et M
    En font de même.

    N, O, P, Q, et R
    Apprennent à se taire,

    Mais de leur coté,
    S, T, U, V et W
    Ont le doigt levé,

    Enfin, au tableau, X, Y et Z
    Récitent sans aucune aide !

    (Christine FAYOLLE)

    RENTREE DES CLASSES

    LE DESSIN

    Sur la page de mon cahier,
    J'ai dessiné... devinez quoi !
    Sur la page de mon cahier,
    J'ai dessiné une fleur pour toi.

    Le maître a souri
    Et puis il a dit :
    "Une fleur comme ça,
    ça n'existe pas !"

    Je n'ai pas répondu.
    Il n'a pas bien vu ;
    Elle existe, je le sais,
    Puisqu'elle est dans mon cahier !

    Gilbert DELEHEDE

    Tube Ecole - school - 22

    L'ÉCOLIÈRE

    Bon Dieu ! que de choses à faire !
    Enlève tes souliers crottés,
    Pends donc ton écharpe au vestiaire,
    Lave tes mains pour le goûter,

    Revois tes règles de grammaire,
    Ton problème, est-il résolu ?
    Et la carte de l'Angleterre,
    Dis, quand la dessineras-tu ?

    Aurai-je le temps de bercer
    Un tout petit peu ma poupée,
    De rêver, assise par terre,
    Devant mes châteaux de nuées ?
    Bon Dieu ! que de choses à faire !

    Maurice CARÊME (1899 - 1978)

    MON STYLO

    Si mon stylo était magique,
    Avec des mots en herbe,
    J’écrirais des poèmes superbes,
    Avec des mots en cage,
    J’écrirais des poèmes sauvages.

    Si mon stylo était artiste,
    Avec les mots les plus bêtes,
    J’écrirais des poèmes en fête,
    Avec des mots de tous les jours,
    J’écrirais des poèmes d’amour.

    Mais mon stylo est un farceur
    Qui n’en fait qu’à sa tête,
    Et mes poèmes, sur mon cœur,
    Font des pirouettes.

    (Robert GÉLIS)

    ON NE DIT PAS

    PONCTUATIONS...

     - Ce n’est pas pour me vanter,
    Disait la virgule,
    Mais, sans mon jeu de pendule,
    Les mots, tels des somnambules,
    Ne feraient que se heurter.

    - C’est possible, dit le point.
    Mais je règne, moi,
    Et les grandes majuscules
    Se moquent toutes de toi
    Et de ta queue minuscule.

    - Ne soyez pas ridicules,
    Dit le point-virgule,
    On vous voit moins que la trace
    De fourmis sur une glace.
    Cessez vos conciliabules.
    Ou, tous deux, je vous remplace !

    Maurice CARÊME (1899 - 1978)

    RENTREE DES CLASSES

    PAVANE DE LA VIRGULE

    "Quant à moi !" dit la Virgule,
    j'articule et je module ;
    Minuscule, mais je régule
    Les mots qui s'emportaient !

    J'ai la forme d'une Péninsule ;
    A mon signe la phrase bascule.
    Avec grâce je granule
    Le moindre petit opuscule.

    Quant au Point !
    Cette tête de mule
    Qui se prétend mon cousin !

    Voyez comme il se coagule,
    On dirait une pustule,
    Au mieux : un grain de sarrasin.

    (Andrée CHÉDID)

    LITANIE DES ECOLIERS

    LITANIE DES ÉCOLIERS

    Saint-Anatole,
    Que légers soient les jours d'école !
    Saint Amalfait,
    Ah ! Que nos devoirs soient bien faits !

    Sainte Cordule,
    N'oubliez ni point ni virgule.
    Saint Nicodème,
    Donnez-nous la clef des problèmes

    Sainte Tirelire,
    Que Grammaire nous fasse rire !
    Saint-Siméon,
    Allongez les récréations !

    Saint Espongien,
    Effacez tous les mauvais points.
    Sainte Clémence,
    Que viennent vite les vacances !
    Sainte Marie,
    Faites qu'elles soient infinies !

    Maurice CARÊME (1899 - 1978)

    MON ÉCOLE...

     Mon école est pleine d'images,
    Pleine de fleurs et d'animaux,
    Mon école est pleine de mots
    Que l'on voit s'échapper des pages,
    Pleine d'avions, de paysages,
    De trains qui glissent tout là-bas
    Où nous attendent les visages
    Des amis qu'on ne connaît pas.

    Mon école est pleine de lettres,
    Pleine de chiffres qui s'en vont
    Grimper du plancher au plafond
    Puis s'envolent par les fenêtres,
    Pleine de jacinthes, d'œillets,
    Pleine de haricots qu'on sème ;
    Ils fleurissent chaque semaine
    Dans un pot et dans nos cahiers.

    Ma classe est pleine de problèmes
    Gentils ou coquins quelquefois,
    De chansons, de poèmes,
    Dont on aime la jolie voix
    Pleine de contes et de rêves,
    Blancs ou rouges, jaunes ou verts,
    De bateaux voguant sur la mer
    Quand une brise les soulève.

    Pierre GAMARRA (1919 – 2009)

    L'ÉCOLE...

     Dans notre ville, il y a
    Des tours, des maisons par milliers,
    Du béton, des blocs, des quartiers,
    Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
    Tout bas.

    Dans mon quartier, il y a
    Des boulevards, des avenues,
    Des places, des ronds-points, des rues
    Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
    Tout bas.

    Dans notre rue, il y a
    Des autos, des gens qui s'affolent,
    Un grand magasin, une école,
    Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
    Tout bas.

    Dans cette école, il y a
    Des oiseaux chantant tout le jour
    Dans les marronniers de la cour.
    Mon cœur, mon cœur, mon cœur qui bat
    Est là.

    Jacques CHARPENTREAU (1928 - 1987)

    LE CANCRE...

     Il dit non avec la tête
    Mais il dit oui avec le cœur
    Il dit oui à ce qu'il aime
    Il dit non au professeur
    Il est debout
    On le questionne
    Et tous les problèmes sont posés
    Soudain le fou rire le prend
    Et il efface tout
    Les chiffres et les mots
    Les dates et les noms
    Les phrases et les pièges
    Et malgré les menaces du maître
    Sous les huées des enfants prodiges
    Avec des craies de toutes les couleurs
    Sur le tableau noir du malheur
    Il dessine le visage du bonheur.

    Jacques PRÉVERT (1900 - 1977) - "Paroles"



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  • La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
    Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa:
    On joue à cache-cache ?
    Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité.
    Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
    Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
    Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
     

    1, 2, 3,...la Folie commença à compter.
    L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
    La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
    La Joie courut au milieu du jardin.
    La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
    L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
    La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
    Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.
    CENT ! Cria la Folie.

    Je vais commencer à chercher...
    La première à être trouvée fut la Curiosité,
    car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.
    En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture
    nesachant pas de quel côté il serait mieux caché.
    Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...

    Quand ils furent tous réunis, la Curiosité demanda:
    Où est l'Amour ?
    Personne ne l'avait vu.
    La Folie commença à le chercher.
    Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers.
    Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
    Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.
    C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.
    La Folie ne savait pas quoi faire.
    Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
    L'Amour accepta les excuses.

    Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.

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