Tu es celui qui a toujours su me dire des mots simplement,

ceux qui aident à devenir grand,

Tu m'as appris à écouter,

Et à partager,

Tu m'as toujours dis ne jamais suivre la foule qui se déchaîne,

Pour que sans fausse haine,

Les idées ou les choix que je ne partage pas,

Sûrement, dignement, je les garde pour Moi.

 

Je voudrai arrêter le temps,

Et tout ce qui change au gré du vent,

Car on ne tient qu'à un fil,

Et la vie est si fragile.

 

Je voudrais prendre ta main,

Pour ne jamais me perdre en chemin,

Car si demain tout s'arrêter...

Il serait trop tard pour les regrets!*

 

Il y a des sourires et des gestes évidents,

Qui restent gravés éternellement!

Tu m'as appris à affronter mes peurs,

Pour ne pas répéter mes erreurs.

A bout de sacrifices,

Grâce à toi, toutes mes petites cicatrices,

Pour grandir et pour mieux comprendre,

Sont devenues édifice du méandre.

Là où un oiseau est passé,

Signe comme une dédicace,

Pour te dire simplement mon petit papa chéri :

Combien j'ai besoin de toi dans ma vie!

"Joyeux Anniversaire"

Mon petit Papa!

Je voudrai que tu sois fier,

Car j'ai écrits ce poème pour Toi!!!

 

 

 

 

 

 

 

         

 

Est-elle réelle
Sera-t-elle immortelle
Deviendra-t-elle irréelle

Premiers échanges à demi-mots
Premières confidences des maux
Cette amitié est-elle loyale
Cette complicité sera-t-elle louable

Comment entretenir cette affection
Sans provoquer de désaffection
Comment garder en mémoire
Tous ces moments provisoires

Un mot qui devient un roman
S'ensuit les chapitres d'une vie
Au gré des confidences infinies
Qui s'inscrivent sur le petit écran

Ne jamais penser que tout peut finir
Ne jamais se dire que tout est fini
Il faut que cette amitié perdure
Ne jamais provoquer de blessure

Notre amitié virtuelle
Deviendra-t-elle tangible
Ou restera-t-elle immatérielle
Seul notre cœur à la réponse…

 C'est en empruntant

Le pont de l'erreur

Que l'on arrive sur

l'île de l'espérience...

 

Je ne puis exprimer mon tourment de silence ;
tous les mots que j'avais à dire
se sont changés en étoiles.

(Guillaume Apollinaire)

 

L'Absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes.

Comme le vent éteint les bougies et allumes les feux.

(François de la Rochefoucauld)

 

 

 

 

 

  

 

Antoine et Cléopâtre

Tous deux ils regardaient, de la haute terrasse,
L’Égypte s’endormir sous un ciel étouffant
Et le Fleuve, à travers le Delta noir qu’il fend,
Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse.

Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse,
Soldat captif berçant le sommeil d’un enfant,
Ployer et défaillir sur son cœur triomphant
Le corps voluptueux que son étreinte embrasse.

Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns
Vers celui qu’enivraient d’invincibles parfums,
Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires ;

Et sur elle courbé, l’ardent Imperator
Vit dans ses larges yeux étoilés de points d’or
Toute une mer immense où fuyaient des galères.

José-Maria de Heredia (1842-1905)

 

 

 

 

 

Amoureuse des mots en couleurs qui font chaud au cœur!
Baladeuse sur page blanche, tracer des lignes franches;
Chanteuse d'une voix tremblote, fredonner divers notes...
Danseuse sur la toile éphémère au rythme des petits vers,
Esclave des plus belles rimes, écrire des proses en prime...

 

 

Furieuse quand elle perd ses mots, tendant à la muse un picot;
Gourmande à dévorer les lettres, créer des mots champêtres;
Heureuse d'être comme une goutte qui rafraichi au mois d'août,
Inspirante de ces mots surprises au vent des lectures apprises;
Joyeuse à tous panégyriques, acceptant toutes les critiques...

 

Kidnappeuse de ces mots beaux, afin de les offrir en cadeaux!
Lectures préférées c'est pour vous, ses sourires et ses bisous;
Mystérieuse à fleur de peau, confiant parfois ses rêves bleus;
Navigante chez l'un et l'autre en laissant sa trace feutre...
Opaline sa couleur penchante, marquer son ombre odorante!

  

Plume de son pseudo léger, dans les vers s'est réfugié;
Quatre mois de progression, à esquisser toute sa passion,
Rêveuse de grandir un jour, espérant d'écrire toujours,
Silencieuse parfois sans cris, non satisfaite de ses écrits;
Timide en frayant son chemin, pose ses mots dans un écrin!

 

  

 Une plume cherchant de la frénésie dans cet océan de poésie;
Versatile de tous ses humeurs, narrant ses peines et bonheurs!
Week-end ultime avant sa pause, détente et vacances pour cause;
Xénophile et non pas xénophobe à l'égard des paroles de probes;
Yeuse, imitant le chêne vert, elle gardera vos mots en mémoire;
Zen avec soupir elle partira... Zen avec plaisir elle reviendra!

(M. Leila)

 

 

 

 

  

Mon âme voudrait créer une langue de feu,

Enfermer ses flammes dans la mesure d'un vers,

Dessiner une peinture, la découvrir à deux,

Douce poésie, tu es ma plus belle prière.

  

Toi, qui suscites en moi le pouvoir créateur,

 Ô, j'ai appris à compter tes pieds avec les doigts,

Il n'y a plus de solitude, où que tu sois,

Deviner ta puissance est, pour moi, un bonheur.

 

 Grâce, sans émotion, tu ne peux point exister,

Belles rimes, pour exprimer ce qui me fascine,

Tercets et quatrains en strophes pour te sculpter,

Par toi, ma louange à la vérité divine.

 

Inventer de jolies couleurs pour les voyelles,

Créer pour les consonnes une douce harmonie,

Dans ton grand bleu, mes écrits sont une fantaisie,

Ô, Poésie, serais-je une étoile dans ton ciel ?