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Sermon d'un...1er mai'♥
"Voici un poème écrit par un homme pour son épouse il y a plus de 50 ans...
“ Histoire d’un brin de muguet ”
Depuis plus de quatre ans que je suis prisonnier.
Mes jours heureux, sont, quand je reçois du courrier.
Les lettres sont pourtant presque toujours les mêmes.
Je suis en bonne santé, te souhaitant de même.
Puis invariablement pour terminer, toujours.
Je conserve l’espoir de ton prochain retour.
Mais, dans un coin d’une lettre que j’ai reçue.
Un petit brin de muguet y était cousu.
Vraiment, c’est enfantin d’envoyer ce muguet.
Je pourrais en avoir, ici, tout un bouquet.
Qui ne serait pas fané comme celui-ci !
Dans les bois allemands, le muguet pousse aussi.
Et, comme pendant un moment, je restais là.
Soudain, le petit brin de muguet me parla.
- Excuse, me dit-il, si j’ai triste figure.
Pourtant, si tu savais, j’étais beau je t’assure.
Tu as l’air d’en douter, tu ne veux pas me croire ?
Je vais, pour te convaincre, conter mon histoire.
D’abord, j’ai vu le jour là-bas, très loin d’ici.
C’est sur le sol français qu’un matin j’ai fleuri.
A l’ombre des grands bois, au milieu d’autres fleurs.
J’ai vécu, sans savoir que c’était le bonheur.
Je buvais, le matin, la rosée bienfaisante.
Je puisais dans le sol, nourriture abondantes.
Je voyais, le ciel bleu, la lune ou les nuages.
Je voyais, le soleil à travers le feuillage.
C’est lui qui me chauffait de ses rayons ardents.
Ainsi, rapidement, j’ai pu devenir grand.
Comme il faisait bon, comme tout était beau.
Nous avions chaque jour, le concert des oiseaux.
Tu as dû, toi aussi, l’écouter, autrefois.
N’est-ce pas, qu’il faisait bon vivre dans ces bois ?
J’aurais dû ne jamais rien désirer de plus.
Pourtant je subissais l’attrait de l’inconnu.
Je pensais que peut-être, je serais cueilli.
Comme porte-bonheur, et j’en étais ravi.
Une dame, en passant, devina mon désir.
S’approchant doucement, elle vint me cueillir.
Me prenant dans sa main, avec d’autres muguets.
Nous formions à nous tous, un superbe bouquet.
Qu’auprès de son visage elle approchait souvent !
Humant notre parfum tout en nous contemplant.
Chez elle dans un vase à demi rempli d’eau.
Pour conserver longtemps ce muguet frais et beau.
Nous avons parfumé ce qui nous entourait.
Dans cet appartement coquet, je me plaisais.
Mais quand, le lendemain, parmi les plus jolis.
Qu’elle avait mis à part, c’est moi qui fût choisi.
J’étais heureux et fier d’être le préféré.
J’entrevoyais, pour moi, l’avenir tout doré.
Puis au coin de la lettre, où je suis maintenant.
La dame m’a placé, cousu, soigneusement.
Avec des gestes tendres, n’osant m’effleurer.
Tout comme si j’étais une chose sacrée.
Puis elle contempla ce travail achevé.
Vérifiant pour que rien ne soit détérioré.
Alors en se penchant, je m’en souviens toujours.
Elle me donna pour toi, un doux baiser d’amour.
En me murmurant, va, toi, qui porte-bonheur.
Va, donner ce baiser à l’élu de mon cœur.
Qui, dans les barbelés dont il est entouré.
Est privé de caresses depuis des années.
Ainsi dans la lettre pliée, je suis parti.
Mais, tu peux savoir tout ce que je souffris.
Depuis ce moment pour arriver jusqu’à toi.
Le tampon des postiers m’écrasa maintes fois.
Je fus aussi jeté, bousculé, rejeté.
Écrasé sous de lourdes piles de paquets.
Je suis resté des jours, peut-être des semaines.
Entassé dans des pièces sombres et malsaines.
Mon parfum s’échappait par toutes mes blessures.
Vingt fois, j’ai cru mourir, mais j’avais la vie dure.
J’ai cru aussi deux fois que j’étais arrivé.
La lettre, brusquement, se trouva dépliée.
Mais c’était fait par des personnes étrangères.
Qui ont lu, et relu, ta lettre toute entière.
Devant tant d’indiscrétion, j’étais indigné.
Pourtant je dois te dire que nul ne m’a touché.
Avec le doux baiser que j’ai reçu chez toi.
J’ai conservé un reste de parfum pour toi.
Mais, tu es impassible. Me suis-je trompé ?
N’est-ce donc pas à toi, que j’étais adressé ?
Pourtant, j’en suis certain, là-bas, sur le buffet.
J’ai vu, ta photo, près du bouquet de muguet.
Sur ce, le brin de muguet, cessa de parler.
Et moi, un peu confus, je m’en suis approché.
C’est vrai, que du parfum s’en exhalait encore.
Non pas, le doux parfum de fleur qui vient d’éclore.
Cependant cette odeur m’a quelque peu grisé.
Le papier de la lettre en était imprégné.
Et sur mes lèvres, j’ai senti, il m’a semblé.
Recevoir la caresse de ma bien aimée.
J’en étais tout ému, je ne puis l’expliquer.
Aussi c’est bête, voyez-vous, mais j’ai pleuré !
(Pierre Julien)
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Commentaires
11lindaJeudi 4 Janvier 2018 à 11:419linaMercredi 9 Novembre 2016 à 17:008lindaMercredi 3 Août 2016 à 11:24Je vous félicite pour ces merveilleux partages. Continuez ainsi ! Amicalement
J'ai trouvé ce blog par hasard en cherchant des jeux... cool je vais aussi partager mes trouvailles.
5ShanayyaeMercredi 8 Juillet 2015 à 15:54Je viens de découvrir votre site et en tant que passionnée, je vous remercie et vous souhaite une bonne continuation. Surtout continuez toujours ainsi ; votre site est super !
4sandraVendredi 5 Juin 2015 à 10:47Sincère félicitation pour votre site, c'est un réel plaisir que de le parcourir. Surtout continuez ainsi. Je vous remercie pour ce magnifique partage.
Bonne continuation !coucou mon criss
bon pour facebouk j ai reussi a denoncer le mec !!c est regler !!en plus sur ile je n avait pas de connection ca va que karine en avait de temps en temps !!des vrai tarer ces mecs la !!
bon sinon super semaine sur l ile !!on s'est bien balader j ai fait une cure de crustaces !!et de poissons !!karine et lola etait ravies de leur semaine !!bon aller je file vu qu'il fait beau chez moi je lave et repasse !!passe une bonne semaine vu que tu est encore en vacances !!yes
je t'embrasse bien fort
Bonsoir
l y A quelqu'un Derrière Cet écran
0ui , non
C 'Est pas grave Tu trouveras bien m0n petit mot
Qui Est acc0mpagné De M0n Amitié ,
Passe Une B0nne S0irée d0uce nuit , D0ux rêves ,
Gros bisous
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j ai passé un bon moments et j en ai eue plein les yeux!!!
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