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Les lutins de la mauve bruyère…
Dans la mauve bruyère,
Rêvait la fée de la nuit.
Parmi le thym violet,
Batifolait le lapin.
Sur la lavande bleue,
Jouait gaiement la jeune fouine.
Hélas surgit le chien dans la lavande,
Qui poursuivit la fouine.
Elle s’en fut dans le thym,
Effrayer le lapin.
En courant,
Ils arrivèrent dans la bruyère,
Tirant de son rêve, la fée de la nuit.
Celle-ci changea en lutins,
La fouine et le lapin.
Puis du chien fit un cheval ailé
Sur le dos duquel elle prit le chemin
De son royaume enchanté.
Et depuis,
Sur la lande, parmi la bruyère fleurie
Dansent les lutins de la nuit…
La petite fée Amandine.
Assise dans son fauteuil de pétales de roses parfaitement douillet, Amandine, la petite fée toute rose de la tête aux pieds, ne peut croire ce que révèle sa boule magique.
Cette dernière vient de lui apprendre que le soleil ne veut jamais se montrer dans un petit village. Le vent souffle sans cesse, les nuées sont menaçantes, et la neige tombe souvent.
-eh bien dit Amandine, il faut remédier vivement à ces ennuis!
Aussitôt elle vole à bord de son avion rose jusqu’au soleil et lui reproche :
-c’est très mal d’oublier ce village!
À l’aide de ciseaux étranges, elle coupe les plus beaux rayons du soleil qui est navré d’avoir agi de la sorte et lui offre sa chaleur.
Amandine met les rayons dans une étrange boîte et atterrit dans le village la nuit.
Elle accroche les rayons aux branches des arbres, aux toits des maisons et dans les jardins tristes, plante des roses de toutes espèces.
Au matin la neige a disparu et les nuages ne résistent pas au soleil. Les oiseaux chantent à tue-tête et Amandine danse de joie…
La légende de la demoiselle…
La source qui bavarde parmi les hautes herbes, m’a conté cette bien jolie légende : « par un bel après-midi d’été, une jeune fée voulant se désaltérer, se pencha sur l’eau de la rivière. Son pied glissa sur la terre mouillée de la berge et à l’eau, elle tomba. Elle fut emportée par le courant rapide comme un fétu de paille.
Sans sa baguette magique, qui était restée dans l’herbe, elle était perdue.
Alors la fée des eaux fit un miracle pour cette petite sœur en péril. Elle tapa dans ses mains. Aussitôt, une gerbe d’eau souleva la petite fée qui prit son envol dans l’azur du ciel d’été. En retombant, les gouttelettes d’eau se transformèrent en libellules.
Voilà pourquoi elles ont le joli nom de demoiselles et que dans leurs ailes de tulle s’accrochent encore des gouttes d’eau.
Au royaume des fleurs
Au royaume des fleurs, une fée vient de naître.
couchée dans un bouton de rose, elle est bercée par les oiseaux.
ce bébé rose dort en suçant son pouce.
autour de son berceau, se pressent les fleurs, ses marraines.
-moi la rose, je t'apporte la beauté.
-moi le lis, je t'offre la pureté.
-Tes yeux auront ma couleur, et ton coeur ma fidélité, dit le myosotis.
-tu auras ma discrétion, murmure la violette.
Cette ravissante petite fée, vêtue d'azur, reçoit le joli prénom de Printemps. Alors Printemps s'éveille et gazouille en souriant aux fleurs et aux oiseaux.
c'est qu'elle a aussi le pouvoir suprême de faire jaillir la vie en s'éveillant.
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Aux sombres héros de l'amer
Qui ont su traverser les océans du vide
A la mémoire de nos frères
Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide
Always lost in the sea
Always lost in the sea
Tout part toujours dans les flots
Au fond des nuits sereines
Ne vois-tu rien venir ?
Les naufragés et leurs peines qui jetaient l'encre ici
Et arrêtaient d'écrire...
Ami, qu'on crève d'une absence
Ou qu'on crève un abcès
C'est le poison qui coule
Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes
A l'interieur des foules.
Aux sombres héros de l'amer
Qui ont su traverser les océans du vide
A la memoire de nos frères
Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide...
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Désolé ce soir je n'ai pas le sourire
Je fais mine d'être sur la piste malgré la routine
J'ai le maquillage qui coule, mes larmes font de la lessive
Sur mon visage de clown (mon visage de clown)
Je sais bien que vous n'en avez rien à faire
De mes problèmes quotidiens, de mes poubelles de mes colères
Je suis là pour vous faire oublier, vous voulez qu'ça bouge
Ce soir je suis payé, je remet mon nez rouge
Lalalalala lalala lala
Lalalalala lalala lala
Lalalalala lalala lala
Lalalalala lalala lala
Désolé les enfants si ce soir je n'suis pas drôle
Mais ce costume coloré me rend ridicule et me colle
J'me cache derrière ce sourire angélique depuis longtemps
Je ne sais plus m'en défaire, mais qui suis-je vraiment ?
J'ai perdu mon chemin, avez-vous vu ma détresse ?
J'ai l'impression d'être un chien qui essaie de ronger sa laisse
Mais ce soir la salle est pleine, vous voulez que ça bouge
Donc je nettoie ma peine, et remet mon nez rouge
Suis-je seul à porter ce masque ?
Suis-je seul à faire semblant ?
Ce costume qu'on enfile tous les jours
Dis-moi est-il fait sur mesure ?
Ou nous va-t-il trop grand ?
Désole ce soir je n'ai pas le sourire
J'ai le maquillage qui coule, mes larmes font de la lessive
Sur mon visage de clown (mon visage de clown)...
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