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L’Automne joli…
Roule marron luisant.
Valse la feuille mordorée.
Saute la noisette blonde.
Tombe la grappe de raisin mûri.
Dans la hotte du vendangeur.
Bondissent les champignons ventrus
Dans les fougères rousses.
Rougit la pomme après sa branche.
Flambe la forêt
Dans l’or de cet automne joli.
Pendant que Sylvie et Romy
Chantent joyeusement sur le sentier
Elles se dirigent vers le bois
Dans l’or de cet automne joli…
Les pommes…
Trois petites pommes dans un pommier,
Au gré du vent se balançaient.
Voici octobre disait l’une d’elle,
Qui peint de bleu toutes les prunelles.
Allons mes sœurs mûrissons vite,
Le vent fraîchit, le soleil nous quitte.
Trois petites pommes, un frais matin,
Dans un panier de beau rotin,
Quittèrent leur arbre à tout jamais,
Et furent placées sur un buffet.
Leurs bonnes joues rouges vernissées,
Furent tout d’abord fort admirées.
Mais au dessert flanquées de noix,
Elles furent croquées comme mets de choix!…
Les noisettes…
Balancées par le vent d’octobre, trois noisettes se lamentaient.
-voyez, admirez le vent tendre qui protège nos coquilles encore fragiles. Ignorez-vous combien nous sommes élégantes dans nos robes festonnées? Et nous restons là, tristement attachées à ce branchage stupide qui nous tient prisonnières.
Pour tant un jour le vent fraîchit et une bourrasque plus forte précipita à terre les trois noisettes enfin libérées. En quelques heures, la parure verte et fragile qui les enrobait, roussit et se recroquevilla,
Dévoilant leur coquille dorée à souhait. Déjà elles se réjouissaient, contemplant avidement le chemin tapissé de feuilles mortes, lorsqu’un cri de joie retentit.
-Maman les premières noisettes!
Une petite main les saisit et en les retournant les dépouilla de leur parure flétrie. Le soir même à la veillée, comme elles l’avaient désiré, nos trois noisettes furent admirées. Mais juste avant d’être croquées…
Adieu bel été…
Octobre tout roux a ramené
Les colchiques mauves dans les prés
Dans les forêts les champignons
Poussent sous la mousse et sentent bon
Jolies giroles, et cèpes ventrus
Ce soir vous serrez à mon menu
Quelques châtaignes déjà tombées
Dans la poêle noire seront grillées
Les premiers feux de cheminée
Disons adieu au bel été!...
Les champignons…
Dessous les feuilles jaunies
Qui recouvrent la prairie
Se cachent les champignons :
Redoublez d’attention
Car sous ces belles couleurs
Se cachent de noirs poisons
Il faut être connaisseur
Pour reconnaître les bons…
Le vieux pommier…
Dans un champ, il y a de beaux pommiers avec des fruits rouges et dorées. Un pommier est vieux et tordu, il va mourir. Il est triste les oiseaux ne viennent plus le voir. Un matin d’octobre un rouge-gorge se pose sur ses branches. Il est fatigué. Il mange une pomme et dit à l’arbre qu’il a des fruits délicieux. Le pommier pleure de joie et ses larmes font une carapace dorée sur son tronc.
Le soleil vient voir se joli miroir. Il réchauffe le tronc. Une sève nouvelle se met à couler en lui. Ses forces lui reviennent. Les pommes grossissent. Elles sont superbes, toutes rouges. Le rouge-gorge est heureux. Il chante à gosier déployé. Il habite désormais dans le pommier. Sa famille est venue le rejoindre.
C’est plus bel automne du vieux pommier…
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Promenade au bois…
C’est un beau jour, le premier du mois d’octobre. Aliette décide bien sûr, de faire un tour dans la forêt d’automne. Elle prend son petit panier d’osier, met un gilet de laine et une écharpe chaude. Elle s’en va à pas rapides vers le bois doré.
Quel enchantement les feuilles des arbres sont rouges et jaunes. Elles tombent sur le en un beau tapis craquant sous les pas… c’est drôle. Cela fait « crac, crac ».
Devant elle, à quelques pas sort de son terrier un lapin gris. Il a de longues oreilles et il traverse le sentier à toute allure. La fillette est médusée. Elle voit subitement un écureuil qui descend de son chêne. Il voudrait, semble-t-il, jouer à cache-cache avec elle. Malheureusement il disparait par magie quand elle s’approche de lui.
Des champignons surgissent un peu partout : à droite, à gauche. Ils ne sont pas tous comestibles. Ils sont pourtant bien jolis : pointus, ronds, gros ; minces, rouges, jaunes, verts, marrons. Que de richesses dans cette forêt automnale ! Aliette enchantée écoute le merle siffler une mélodie.
Avec l’automne et le vent
Promenons-nous gaiement
Dans ce bois charmant…
Le vent d’automne et l’oiseau…
Le vent d’automne rageur fait pleurer le ciel et effeuille les arbres. Attention oiselet, cramponne-toi bien à la branche car le vent d’automne va arracher tes plumes et te jeter à terre!
-moi l’oiseau, je ne crains plus rien de monsieur le vent : j’ai collé toutes les plumes. Si les arbres avaient ma sagesse, ils conserveraient leur beau feuillage, et nous pourrions faire un pied de nez au vent !…
Les feuilles mortes…
Toute la famille se mobilise : maman et les enfants ratissent avec entrain les feuilles mortes qui jonchent la pelouse. Papa les ramasse en petit tas qu’il transporte avec la brouette au fond du jardin, où s’élève maintenant un énorme monticule. Tous attendent avec impatience la tombée de la nuit.
Au crépuscule, papa jette une allumette sur les feuilles desséchées qui s’embrasent avec violence. La flamme pétillante monte dans le ciel noir. Elle illumine les visages réjouis, réchauffe les mains engourdies par la fraîcheur de cette soirée d’automne. Un vrai feu d’artifice! « faisons la ronde! » suggère maman. Aussitôt , les mains se cherchent, se joignent ; les pieds marquent la cadence au son des « la la la ». Peu à peu, le feu faiblit, laisse la place à un rougeoiement qui meurt rapidement. Tout est fini, il faut aller dormir, les yeux pleins d’étincelles.
Octobre…
Les feuilles meurent,
Les arbres pleurent,
L’eau des rigoles
Dégringole.
Des nuages bas,
Dessus les toits,
Le vent froid,
Octobre est là…
Couleurs et féerie…
Les feuilles, ce matin,
Valsaient gracieusement
Sous le vent glacé.
Puis tristement,
Comme des larmes dorées,
Sont tombées dans le jardin
Y allumant un grand incendie
De couleurs et de féerie…
Une grappe de raisin…
Une année , au cours des vendanges, se produisit un fait curieux! Une grappe de raisin se mit à grossir à tel point que ses grains furent aussi gros que les ballons ronds.
Entre ces grains vinrent habiter des oiseaux de toutes les couleurs et de toutes les espèces, puis des lézards, des papillons, des rats des champs. Ce fut là une curieuse demeure car, au lieu de se dessécher, les grains formèrent une carapace solide quii résista au froid de l’hiver, à la pluie, au vent et à la neige.
Les petits habitants des lieux rendirent cette habitation si agréable que tous les oiseaux gelés de l’hiver, les rats des champs affamés, les petits écureuils vinrent y trouver refuge.
Puis autour de cette immense grappe des haies d’épines se dressèrent et firent de ce petit monde à part un royaume étrange où quelques animaux vécurent une existence très paisible.
Ainsi, jamais aucun homme ni aucune bête malfaisante ne purent pénétrer dans cette grappe immense et magnifique qui faisait le bonheur de gentils animaux des bois…
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Dans une contrée lointaine, règne un puissant empereur.
Sa fille est d'une très grande beauté.
Tous les pays alentour célèbrent ses grâces.
Mais de nombreux admirateurs parlent aussi
De sa vanité et de son orgueil incommensurables.
Elle ne consent à porter que les étoffes les plus fines,
Ornés des bijoux les plus rares et des perles les plus précieuses.
Les joailliers du monde entier apportent à ses pieds leurs plus beaux joyaux
Et les pêcheurs plongent dans les insondables profondeurs de la mer
Pour recueillir les perles les plus grosses et les plus pures.
Mais la princesse n'en fait aucun cas.
Elle envie la beauté des fleurs
Et souffre de ne pouvoir s'égaler à l'éclat des étoiles.Une nuit, ne pouvant trouver le sommeil,
Elle se lève et se retrouve pieds nus dans les jardins de l'empereur.
A ce moment, le soleil apparaît au-dessus de l'horizon
Et ses rayons viennent illuminer les gouttes de rosées,
Qui décorent les herbes, les feuilles et les fleurs.
Les oiseaux ont interrompu leur chant sous l'effet de ce ravissement.
" Quelle merveille ! " soupire la princesse.
Elle se précipite vers son père
Et lui adresse une ardente prière :
" Mon père, il me faut un diadème de rosée, sinon j'en mourrai. "
Le vieil homme ne sait pas résister aux caprices de sa fille.Il fait venir tous les joailliers du monde entier
Et leur enjoint d'exécuter, pour le lendemain, sous peine de mort,
Le diadème de rosée, que désire la princesse.
Les malheureux quittent le palais,
Plongés dans le plus profond désespoir.
Ils prennent congé des êtres qu'ils chérissent
Et se préparent à mourir.
Il n'est pas au pouvoir des mortels de fabriquer un bijou de cette sorte.
Quand le jour se lève, les artisans désespérés entrent au palais.
" Apportez-vous le diadème de rosée ? " gronde l'empereur.
" Grâce, Majesté, crient les infortunés !
Nos mains ne peuvent fabriquer ce joyau. "La princesse entre en fureur
Et l'empereur est sur le point de livrer les joailliers au bourreau.
A ce moment, on remarque, dans l'encoignure de la porte, un vieillard inconnu.
Il dit d'une voix chevrotante :
" Glorieux empereur, je satisferai les désirs de ta fille.
Qu'elle recueille elle-même les gouttes de rosée les plus grosses et les plus brillantes
Et je lui confectionnerai le joyau dont elle rêve. "
Plein d'espoir, la princesse se précipite dans le jardin
Pour recueillir les plus grosses et les plus brillantes gouttes de la rosée matinale.
Dès qu'elle les touche, toutes disparaissent dans sa main.
L'orgueilleuse jeune fille parcourt le jardin en tous sens,
Se penche sur chaque feuille et sur chaque brin d'herbe,
S'efforce de recueillir les précieuses gouttelettes.
Mais ses mains restent vides.
" Hâte-toi, dit le vieillard,
Que je puisse me mettre à l'ouvrage.
Si tu m'apportes une pleine poignée de gouttes de rosée,
Je t'en ferai un diadème plus beau que celui que porte la reine des cieux.
- Je ne peux pas, bon vieillard, recueillir les gouttes de rosée.
Dès que j'y porte la main, elles disparaissent, gémit la princesse. "
Le sourire du vieillard s'efface de son visage et il reprend, d'un ton sévère :
" Retourne au palais et dis à ton père
De te faire couper la tête en même temps que celle des joailliers.
Tu n'as pas réussi à accomplir
Ce que tu exigeais des autres, sous peine de mort. "
La princesse se met à rougir
Et le vieillard se confond avec les rayons du soleil.
" Je ne veux plus de diadème de rosée ! s'écrie la princesse.
J'étais une malheureuse sotte ! "
Alors le vieillard se reprend à sourire.
Il caresse les cheveux de la jeune fille et disparaît pour de bon.Et l'intraitable princesse ?
Elle n'est plus orgueilleuse.
Sa vanité s'est dissipée avec la rosée du matin.(Le diadème de Rosée)
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LE CARTABLE D'ANNABELLE...
Le cartable d'Annabelle
Aime les livres.
Il avale en cachette
Tous ceux de la bibliothèque.Le cartable d'Annabelle
Se régale de fables,
D'albums colorés,
De romans policiers.Il connait le nom des fleurs,
Des villes et des étoiles.
Il n'est jamais seul,
Il a beaucoup d'amis,
Les livres en sont remplis.(Hélène BENAIT)
MON CARTABLE...
Mon cartable a mille odeurs,
mon cartable sent la pomme,
le livre, l'encre, la gomme
et les crayons de couleurs.Mon cartable sent l'orange,
le bison et le nougat,
il sent tout ce que l'on mange
Et ce qu'on ne mange pas.La figue et la mandarine,
le papier d'argent ou d'or,
et la coquille marine,
les bateaux sortant du port.Les cow-boys et les noisettes,
La craie et le caramel,
les confettis de la fête,
les billes remplies de ciel.Les longs cheveux de ma mère
et les joues de mon papa,
les matins dans la lumière,
la rose et le chocolat.Pierre GAMARRA (1919 - 2009)
CRAYONS DE COULEUR...
Le vert pour les pommes et les prairies,
Le jaune pour le soleil et les canaris,
Le rouge pour les fraises et le feu,
Le noir pour la nuit et les corbeaux
Le gris pour les ânes et les nuages,
Le bleu pour la mer et le ciel
Et toutes les couleurs pour colorier
Le monde.(Chantal COULIOU)
LES LETTRES ÉCOLIÈRES...
Il y a A, B, C, D et le petit E
Qui ouvrent grand leurs yeux,F, G, H, et I
Restent bien assis,J, K, L, et M
En font de même.N, O, P, Q, et R
Apprennent à se taire,Mais de leur coté,
S, T, U, V et W
Ont le doigt levé,Enfin, au tableau, X, Y et Z
Récitent sans aucune aide !(Christine FAYOLLE)
LE DESSIN
Sur la page de mon cahier,
J'ai dessiné... devinez quoi !
Sur la page de mon cahier,
J'ai dessiné une fleur pour toi.Le maître a souri
Et puis il a dit :
"Une fleur comme ça,
ça n'existe pas !"Je n'ai pas répondu.
Il n'a pas bien vu ;
Elle existe, je le sais,
Puisqu'elle est dans mon cahier !Gilbert DELEHEDE
L'ÉCOLIÈRE
Bon Dieu ! que de choses à faire !
Enlève tes souliers crottés,
Pends donc ton écharpe au vestiaire,
Lave tes mains pour le goûter,Revois tes règles de grammaire,
Ton problème, est-il résolu ?
Et la carte de l'Angleterre,
Dis, quand la dessineras-tu ?Aurai-je le temps de bercer
Un tout petit peu ma poupée,
De rêver, assise par terre,
Devant mes châteaux de nuées ?
Bon Dieu ! que de choses à faire !Maurice CARÊME (1899 - 1978)
MON STYLO
Si mon stylo était magique,
Avec des mots en herbe,
J’écrirais des poèmes superbes,
Avec des mots en cage,
J’écrirais des poèmes sauvages.Si mon stylo était artiste,
Avec les mots les plus bêtes,
J’écrirais des poèmes en fête,
Avec des mots de tous les jours,
J’écrirais des poèmes d’amour.Mais mon stylo est un farceur
Qui n’en fait qu’à sa tête,
Et mes poèmes, sur mon cœur,
Font des pirouettes.(Robert GÉLIS)
PONCTUATIONS...
- Ce n’est pas pour me vanter,
Disait la virgule,
Mais, sans mon jeu de pendule,
Les mots, tels des somnambules,
Ne feraient que se heurter.- C’est possible, dit le point.
Mais je règne, moi,
Et les grandes majuscules
Se moquent toutes de toi
Et de ta queue minuscule.- Ne soyez pas ridicules,
Dit le point-virgule,
On vous voit moins que la trace
De fourmis sur une glace.
Cessez vos conciliabules.
Ou, tous deux, je vous remplace !Maurice CARÊME (1899 - 1978)
PAVANE DE LA VIRGULE
"Quant à moi !" dit la Virgule,
j'articule et je module ;
Minuscule, mais je régule
Les mots qui s'emportaient !J'ai la forme d'une Péninsule ;
A mon signe la phrase bascule.
Avec grâce je granule
Le moindre petit opuscule.Quant au Point !
Cette tête de mule
Qui se prétend mon cousin !Voyez comme il se coagule,
On dirait une pustule,
Au mieux : un grain de sarrasin.(Andrée CHÉDID)
LITANIE DES ÉCOLIERS
Saint-Anatole,
Que légers soient les jours d'école !
Saint Amalfait,
Ah ! Que nos devoirs soient bien faits !Sainte Cordule,
N'oubliez ni point ni virgule.
Saint Nicodème,
Donnez-nous la clef des problèmesSainte Tirelire,
Que Grammaire nous fasse rire !
Saint-Siméon,
Allongez les récréations !Saint Espongien,
Effacez tous les mauvais points.
Sainte Clémence,
Que viennent vite les vacances !
Sainte Marie,
Faites qu'elles soient infinies !Maurice CARÊME (1899 - 1978)
MON ÉCOLE...
Mon école est pleine d'images,
Pleine de fleurs et d'animaux,
Mon école est pleine de mots
Que l'on voit s'échapper des pages,
Pleine d'avions, de paysages,
De trains qui glissent tout là-bas
Où nous attendent les visages
Des amis qu'on ne connaît pas.Mon école est pleine de lettres,
Pleine de chiffres qui s'en vont
Grimper du plancher au plafond
Puis s'envolent par les fenêtres,
Pleine de jacinthes, d'œillets,
Pleine de haricots qu'on sème ;
Ils fleurissent chaque semaine
Dans un pot et dans nos cahiers.Ma classe est pleine de problèmes
Gentils ou coquins quelquefois,
De chansons, de poèmes,
Dont on aime la jolie voix
Pleine de contes et de rêves,
Blancs ou rouges, jaunes ou verts,
De bateaux voguant sur la mer
Quand une brise les soulève.Pierre GAMARRA (1919 – 2009)
L'ÉCOLE...
Dans notre ville, il y a
Des tours, des maisons par milliers,
Du béton, des blocs, des quartiers,
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas.Dans mon quartier, il y a
Des boulevards, des avenues,
Des places, des ronds-points, des rues
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas.Dans notre rue, il y a
Des autos, des gens qui s'affolent,
Un grand magasin, une école,
Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
Tout bas.Dans cette école, il y a
Des oiseaux chantant tout le jour
Dans les marronniers de la cour.
Mon cœur, mon cœur, mon cœur qui bat
Est là.Jacques CHARPENTREAU (1928 - 1987)
LE CANCRE...
Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le cœur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
Soudain le fou rire le prend
Et il efface tout
Les chiffres et les mots
Les dates et les noms
Les phrases et les pièges
Et malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur.Jacques PRÉVERT (1900 - 1977) - "Paroles"
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