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    A une femme

     

    Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
    Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
    Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
    Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
    Pour un regard de vous !


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    Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
    Les anges, les démons courbés devant ma loi,
    Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
    L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
    Pour un baiser de toi !


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    Victor Hugo  (1802-1885)


     

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    1000 vies

      Aurai-je le mensonge à la bouche
    La main droite posée sur le coeur?
    Serai-je habillé sous la douche
    Ivre-mort ou glacé de peur ?
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    Serai-je en train de rendre l'âme
    Avec une parfaite inconnue
    Serai-je assis seul à ma table
    Dans la pénombres, à demi nu ?

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    Pourrai-je te regarder en face
    Et te dire:"J'ai fait c'que j'ai pu"
    Pourrai-je seulement briser la glace
    Et toucher ta joue, honte bue ?

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    Serai-je mûr pour demander grâce
    Aurai-je ravalé mon orgueil
    Ou en étoufferai-je sur place
    Qui peut savoir ce qu'on recueille ?

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    Mille vies ne sont pas suffisantes
    Mille hommes ne sont pas assez forts
    Ne viens pas savonner la pente
    Ne viens pas compliquer mon sort
    Mille vies ne sont pas suffisantes
    Mille hommes ne sont pas assez forts
    Reviens si je suis à ma lampe
    Ne reviens pas si je m'endors

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    Aurai-je un ami à ma table
    Ou quelqu'un que tu n’aimeras pas
    Serai-je encore une fois coupable
    De faiblesse ou de je ne sais quoi ? 
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    Serai-je dans mon lit comme un ange
    Ruminant de mauvaises pensées
    Ou pressant la peau d'une orange
    Devant mes yeux pour m'éclairer

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    Aurai-je droit à ta bienveillance
    Ou m'enverras-tu par le fond
    Plus j'y réfléchis, plus je pense
    Que je n’ai pas compris là leçon

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    Comment ai-je pu séduire ton âme
    Autrefois, y as-tu songé ... ?
    Toi et ton coeur invulnérable
    Toi et ta foutue vérité

    Mille vies ...

     (Stephan Eicher)

      

     


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    Au début des temps, il n'y avait pas de différence entre
    les hommes et les animaux.
    To
    utes les créatures vivaient sur terre.


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    Un homme pouvait se transformer en animal s'il le
    désirait et un animal pouvait devenir un être humain.
    I
    l n'y avait pas de différence.
    Les créatures étaient parfois des animaux et parfois
    d
    es hommes. Tout le monde parlait uneme langue.


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    En ce temps-là les mots étaient magie et l'esprit
    posdait des pouvoirs mystérieux.
    U
    n mot prononcé au hasard pouvait avoir d'étranges
    conséquences. Il devenait brusquement vivant et les
    sirs se alisaient. Il suffisait de les exprimer.
    O
    n ne peut pas donner d'explication. C'était comme ça...


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    MARYLIN & JOHN

    Marilyn peint sa bouche.
    Elle pense à John,
    Rien qu'à John.
    Un sourire, puis un soupir,
    Elle fredonne une... chanson.
     
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    Ni triste, ni gaie,
    Entre deux, trois... interviews,
    Et du swing qui mousse.
    Dans son bain, c'est fou,
    Marilyn chante son nom.
    Elle s'invente des chansons
    Sur le mariage d'une étoile et d'un lion.
     
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    Marilyn, amoureuse...
    Elle appelle John... John.
    De secrétaires en ministères,
    Au téléphone, elle attend.
    C'est un amour mystère,
    Un secret d'état : Marilyn change sa voix.
    Elle s'invente des prénoms
    Et le mariage d'une étoile et d'un lion.

      


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    Marilyn, amoureuse...
    C'est l'histoire d'une étoile et d'un lion.
     
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    Elle s'invente des chansons
    Sur le mariage d'une étoile et d'un lion...



    (Vanessa Paradis)

      
      
      
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    J’ai rêvé d’une fleur aux splendides pétales
    Qui déployait sa grâce au jardin de ton corps,

    Mais quand je m’approchais en te disant : « Encore ! »
    Celle-ci s’éloignait comme l’eau de Tantale.

     

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    Ô ! L’infâme supplice en ce songe assassin
    Quand l’objet du désir soudain s’évanouit
    Quand le plaisir devient un fantasme enfouit
    Sous l’ombre recouvrant les contours de ton sein.

     

     

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    Ô ! Le souffle émanant de mes nuits érotiques
    Quand ton image d’or s’endort dans l’onirique
    De mes rouges soupirs sur tes lèvres posées.


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    Mais peut-être qu’un jour mes chimères obscènes
    Se changeront enfin en un réel baiser
    Par ta voix fredonnant Mirabeau et la Seine...


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