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Par criss44 le 4 Juin 2015 à 19:00
Pourquoi j'te dirais pas ces mots
Qui disent que j'suis heureux
Que quand mes mains te voient
Mon cœur se sent pousser de yeux
Qu'j'ai beau vouloir ne suivre que mes pas
J'veux plus aller là où tu es pas là
Pourquoi j'te dirais pas ces mots
Qui dis'que je me sens bien
Ces mots qui disent tout
Même quand y disent rien
Pourquoi j'ai peur de murmurer tout bas
tout contre toi
Que je t'aime
Heureusement
Que je t'aime tout simplement
Pourquoi j'te dirais pas ces mots
Qui veul'dire que t'es belle
Que quand t'es près de moi
Mon cœur se sent pousser des ailes
Et que je sois d'accord ou pas d'accord
J'sais plus voler quand c'est pas dans ton corps
Pourquoi j'te dirais pas toutes ces choses que tu sais
Que si j'suis loin de toi
Je suis mon prisonnier
Heureusement qu'on vit collé comme ça
joue contre joie
Que je t'aime
Heureusement
Que je t'aime tout simplementJe t'aime c'est comme un son
C'est comme des mots sur ce frisson
Qui met le plaisir en chanson
Ca veut dire seulement
Que même si c'est pour quelques jours
On voudrait que ça dure toujours
Pourquoi ça fait si peur
De ce dire les mots du bonheur
Même si ces mots l'amour il les connaît par cœur
C'est des caresses, des câlins de ma voix
Quand je te voisJuste des mots qui veul'dire que je suis heureux
Que c'est à cause de toi que je suis amoureux
Les dire c'est vivre avec toi
Chaque fois
La première fois
Que je t'aime
Heureusement
Que je t'aime tout simplement
Comme un enfant
Je t'aime c'est comme un son
Qui vole à dos de frisson
Je t'aime c'est en couleur
Le chant d'un soupir en fleur
Je t'aime c'est comme un plus
Quand les mots ne servent plus
Trois p'tits tours de planeur
Pour un cœur en mal de bonheur(Francis Lalanne)
Je tenais à vous parler d'un poète contemporain que l'on a tendance à oublier...
C'est à moi-même ce qu'il m'est arrivé jusqu'à aujourd'hui par ses Mots...
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Par criss44 le 25 Mai 2015 à 16:00
Jour 1
Amour numéro 1
C'est l'amour suprême
Dis-moi que tu m'aimes
Je veux un jour numéro 2
Une suite à l'hotel, supplément mortel
Je t'ai regardé toute la nuit
Danser sur mon âme n'est plus permis
9 jours
La vie c'est du velour et l'éternité, une nécessité
Jour 10
Variation du délice,
Que voudrais-tu faire?
Une balade en mer?
Chaque jour,
Dépendance à l'amour, pas de danse autour
C'est le jour 1, celui qu'on retient,
Celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me
retiens,
C'est celui qui revient
C'est le jour 1, celui qu'on retient,
Celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me
retiens,
C'est celui qui revient.
100 jours si c'était un jour sans
Sans en avoir l'air de l'orage dans l'air
Jour 1000 t'as touché dans le mille et sans térébanthine
cachée dans la poitrine
Chaque jour,
dépendance à l'amour, pas de danse autour
C'est le jour 1, celui qu'on retient,
Celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me
retiens,
C'est celui qui revient
C'est le jour 1, celui qu'on retient,
Celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me
retiens,
C'est celui qui revient.
C'est le jour 1, celui qu'on retient,
Celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me
retiens,
C'est celui qui revient
C'est le jour 1, celui qu'on retient,
Celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me
retiens,
C'est celui qui revient.A Toi Jess'...
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Par criss44 le 14 Mai 2015 à 12:00
Les amants passent de lit en lit
Dans les hôtels, sur les parkings
Pour fuir tout cette mélancolie
Le coeur des villes a mauvaise mine
Des coups de blues, des coups de fil,
Tout recommencera au printemps
Sauf les amours indélébiles.
Les rêves s’entassent dans les métros,
Les grattes-ciel nous regardent de haut
Comme un oiseau sous les barreaux.
J'suis pas bien dans ma tête, maman.
J’ai perdu le gout de la fête, maman.
Regarde comme ta fille est faite, maman.
Je trouve pas de sens à ma quête mamanA l’heure où les bars se remplissent,
Cette même heure où les cœurs se vident.
Ces nuits où les promesses se tissent,
Aussi vite qu’elles se dilapident.
Des coups de blues, des coups de fil,
Tout recommencera au printemps
Sauf les amours indélébiles.
Les rêves s’entassent dans les métros,
Les grattes-ciel nous regardent de haut
Comme un oiseau sous les barreaux.
J'suis pas bien dans ma tête, maman.
J'ai perdu le gout de la fête, maman.
Regarde comme ta fille est faite, maman.
Je trouve pas de sens à ma quête
Regarde comme ta fille est faite, maman.
Je trouve pas de sens à ma quête maman
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Par criss44 le 11 Mai 2015 à 12:30
The river is as clear as my head
And I breath in front of the sunset
No money, there’s no problem just let it go
You will see life is better without tears
Well I’m on my way, on my way, on my way to paradise
Mon chemin, mon destin, mon bonheur, my paradise
Non rien ne m’arrête, je sais où je vais, oui, où que j’aille
I’m on my way, I’m on my way, yes I’m on my way
Ne te retourne pas, suis toujours l’horizon
Laisse derrière toi tes peurs, tes déceptions
Quand vient la nuit, s’effacent les apparences
Il ne reste que l’essentiel, l’évidence
Well I’m on my way, on my way, on my way to paradise
Mon chemin, mon destin, mon bonheur, my paradise
Non rien ne m’arrête, je sais où je vais, oui, où que j’aille
I’m on my way, I’m on my way, yes I’m on my way
Oublie les doutes, la distance
C’est ta route, ta force, ta danse, ta danse
Well I’m on my way, on my way, on my way to paradise
Mon chemin, mon destin, mon bonheur, my paradise
Non rien ne m’arrête, je sais où je vais, oui, où que j’aille
I’m on my way, I’m on my way, yes I’m on my way
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Par criss44 le 1 Mai 2015 à 12:30
"Voici un poème écrit par un homme pour son épouse il y a plus de 50 ans...
“ Histoire d’un brin de muguet ”
Depuis plus de quatre ans que je suis prisonnier.
Mes jours heureux, sont, quand je reçois du courrier.
Les lettres sont pourtant presque toujours les mêmes.
Je suis en bonne santé, te souhaitant de même.
Puis invariablement pour terminer, toujours.
Je conserve l’espoir de ton prochain retour.
Mais, dans un coin d’une lettre que j’ai reçue.
Un petit brin de muguet y était cousu.
Vraiment, c’est enfantin d’envoyer ce muguet.
Je pourrais en avoir, ici, tout un bouquet.
Qui ne serait pas fané comme celui-ci !
Dans les bois allemands, le muguet pousse aussi.
Et, comme pendant un moment, je restais là.
Soudain, le petit brin de muguet me parla.
- Excuse, me dit-il, si j’ai triste figure.
Pourtant, si tu savais, j’étais beau je t’assure.
Tu as l’air d’en douter, tu ne veux pas me croire ?
Je vais, pour te convaincre, conter mon histoire.
D’abord, j’ai vu le jour là-bas, très loin d’ici.
C’est sur le sol français qu’un matin j’ai fleuri.
A l’ombre des grands bois, au milieu d’autres fleurs.
J’ai vécu, sans savoir que c’était le bonheur.
Je buvais, le matin, la rosée bienfaisante.
Je puisais dans le sol, nourriture abondantes.
Je voyais, le ciel bleu, la lune ou les nuages.
Je voyais, le soleil à travers le feuillage.
C’est lui qui me chauffait de ses rayons ardents.
Ainsi, rapidement, j’ai pu devenir grand.
Comme il faisait bon, comme tout était beau.
Nous avions chaque jour, le concert des oiseaux.
Tu as dû, toi aussi, l’écouter, autrefois.
N’est-ce pas, qu’il faisait bon vivre dans ces bois ?
J’aurais dû ne jamais rien désirer de plus.
Pourtant je subissais l’attrait de l’inconnu.
Je pensais que peut-être, je serais cueilli.
Comme porte-bonheur, et j’en étais ravi.
Une dame, en passant, devina mon désir.
S’approchant doucement, elle vint me cueillir.
Me prenant dans sa main, avec d’autres muguets.
Nous formions à nous tous, un superbe bouquet.
Qu’auprès de son visage elle approchait souvent !
Humant notre parfum tout en nous contemplant.
Chez elle dans un vase à demi rempli d’eau.
Pour conserver longtemps ce muguet frais et beau.
Nous avons parfumé ce qui nous entourait.
Dans cet appartement coquet, je me plaisais.
Mais quand, le lendemain, parmi les plus jolis.
Qu’elle avait mis à part, c’est moi qui fût choisi.
J’étais heureux et fier d’être le préféré.
J’entrevoyais, pour moi, l’avenir tout doré.
Puis au coin de la lettre, où je suis maintenant.
La dame m’a placé, cousu, soigneusement.
Avec des gestes tendres, n’osant m’effleurer.
Tout comme si j’étais une chose sacrée.
Puis elle contempla ce travail achevé.
Vérifiant pour que rien ne soit détérioré.
Alors en se penchant, je m’en souviens toujours.
Elle me donna pour toi, un doux baiser d’amour.
En me murmurant, va, toi, qui porte-bonheur.
Va, donner ce baiser à l’élu de mon cœur.
Qui, dans les barbelés dont il est entouré.
Est privé de caresses depuis des années.
Ainsi dans la lettre pliée, je suis parti.
Mais, tu peux savoir tout ce que je souffris.
Depuis ce moment pour arriver jusqu’à toi.
Le tampon des postiers m’écrasa maintes fois.
Je fus aussi jeté, bousculé, rejeté.
Écrasé sous de lourdes piles de paquets.
Je suis resté des jours, peut-être des semaines.
Entassé dans des pièces sombres et malsaines.
Mon parfum s’échappait par toutes mes blessures.
Vingt fois, j’ai cru mourir, mais j’avais la vie dure.
J’ai cru aussi deux fois que j’étais arrivé.
La lettre, brusquement, se trouva dépliée.
Mais c’était fait par des personnes étrangères.
Qui ont lu, et relu, ta lettre toute entière.
Devant tant d’indiscrétion, j’étais indigné.
Pourtant je dois te dire que nul ne m’a touché.
Avec le doux baiser que j’ai reçu chez toi.
J’ai conservé un reste de parfum pour toi.
Mais, tu es impassible. Me suis-je trompé ?
N’est-ce donc pas à toi, que j’étais adressé ?
Pourtant, j’en suis certain, là-bas, sur le buffet.
J’ai vu, ta photo, près du bouquet de muguet.
Sur ce, le brin de muguet, cessa de parler.
Et moi, un peu confus, je m’en suis approché.
C’est vrai, que du parfum s’en exhalait encore.
Non pas, le doux parfum de fleur qui vient d’éclore.
Cependant cette odeur m’a quelque peu grisé.
Le papier de la lettre en était imprégné.
Et sur mes lèvres, j’ai senti, il m’a semblé.
Recevoir la caresse de ma bien aimée.
J’en étais tout ému, je ne puis l’expliquer.
Aussi c’est bête, voyez-vous, mais j’ai pleuré !
(Pierre Julien)
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